Reseña del editor:
Est-il vrai que, pour bien connaître une société, il ne faille pas étudier ses grands hommes, mais ses hommes médiocres, parce qu'ils sont plus représentatifs ? En ce cas, c'est avec une attention soutenue qu'il faudrait étudier les Salons de 1911. Ils donnent de l'Art français, à notre époque, une idée moyenne que ne vient déranger aucun chef-d'oeuvre et l'on peut, en les parcourant, se former un système de l'Esthétique moderne tout à fait à l'abri des surprises du génie. La plupart des maîtres se montrent inférieurs à ce qu'ils étaient, ces dernières années, ou bien ne se montrent pas du tout. Aucun talent nouveau ne surgit. La masse des talents moyens ne cesse de progresser. Ainsi, ces deux opinions: Le Salon est meilleur que les années précédentes, et: Le Salon est pire, peuvent également se soutenir, selon qu'on considère, dans une exposition, la somme totale des efforts heureux, des notions acquises, ou bien, au contraire, qu'on tient pour intéressant seulement ce qui est nouveau ou impérieux...
Biografía del autor:
Robert de la Sizeranne, né à Tain-l'Hermitage dans la Drôme le 28 avril 1866 et mort à Paris le 14 septembre 1932, est un critique d'art et écrivain français de la fin du 19e et du début du 20e siècle.
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